Véritables fossiles vivants, ces poissons préhistoriques seraient vieux de 400 millions d'années.
On a longtemps pensé que l'espèce avait disparu avec les dinausaures, mais en 1938 on a découvert
qu'elle avait survécu. En effet il existe toujours dans l'archipel des Comores quelques centaines
d'individus vivants avec presque les caractéristiques de leurs ancêtres du Dévonien.

Une autre espèce de coelacanthes a été également découverte en Indonésie en 1998, dans l'archipel des Sulawezi.

Il faut noter que la valeur inestimable des cœlacanthes provient de leur antiquité, de leur place dans l'évolution depuis la préhistoire.

Avec ses nageoires primitives en forme de membres, ce poisson à poumons et branchies est capable aussi bien de respirer de l'air que d'extraire l'oxygène de l'eau. Ce qui le range dans la lignée des espèces ayant conduit aux amphibiens,et donc au reste des tétrapodes,...et à l'homme?

Si l'on n'y prend pas garde aujourd'hui, l'espèce risque fort de disparaître à cause de la pêche sauvage à laquelle elle est soumise ou de la méconnaissance même de sa valeur scientifique pour l'homme.

Il y aurait environ 125 espèces de coelacanthes repertoriées aujourd'hui.